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Jacob ou la persuasion : Les Adieux

Jaguère et nadis : La Grande Gaîté

J'ai abandonné l'espoir à côté d'un mécanisme d'horlogerie : "Les débuts du fugitif"

J'ai chanté tant qu'à me taire : Les Adieux

J'ai compris[1]

J'ai connu plusieurs peintres dans ma vie : "Paul Klee (1870-1940)", III

J’ai dépassé le lieu de moi-même le lieu d'être moi : "Le labyrinthe bleu et blanc"", III

J'ai des peurs épouvantables : "Amour d'Elsa"

J'ai dit au violon Sors de ta peluche bleue : "Poème du violon Lazare"

J'ai dormi sous la voiture : "Celui qui dit les choses sans rien dire", VII

J'ai fait de ma vie : Le Voyage de Hollande

J'ai fait le Mouvement Dada : "Ancien combattant"

J'aime ce chant jamais toujours commencé comme on rêve : "Offertoire"

J'aime inégalement les meilleures des choses : "Quatrains des éclairs"

J'aime une herbe blanche ou plutôt : "Isabelle"

J'ai mis sa main dans la main de la Mort : Les Adieux

J'ai parfois à mourir en croire : "Enfer I"

J'ai passé dans tes bras l'autre moitié de vivre : "Cantique des cantiques"

J'ai passé ma vie à craindre en toi cette chose brûlante :  "La fièvre"

J'ai payé le prix inhumain : "Chant du musicien aveugle"

J'ai regardé mes mains : "Le crime parfait"

J'ai rencontré portant ses yeux de porcelaine : "Les survivants"

J'ai soufflé, crié, murmuré ton nom : "Le papier quadrillé"

J'ai toujours pris écrire pour une preuve : "Paul Klee (1870-1940)", I

J'ai tout mon temps d'homme passé : "Chant liminaire"

J'ai traversé les ponts de Cé : "C"

J'ai un rhumatisme à l'épaule : "30 ans ou la vie d'un joueur"

J'ai vu la main qui brandissait le sabre : "Chant des combats inutiles"

Jaloux des gouttes de pluie : "Amour d'Elsa"

Le jamais dit : La Grande Gaîté

J'arrive d'un lointain oubli : "Les Feux"

J'attends sa lettre au crépuscule : Le Crève-cœur

J'aurai traversé sur les mains ce siècle de nuées : "Celui qui dit les choses sans rien dire", I

J'aurais voulu parler de cela sans image : Le Roman inachevé

J'avais rêvé d'une couronne itinérante : "L'invention des caravanes"

Jean de la Croix : Le Fou d'Elsa

Jean de Tournes, premier en France : "Dédicace"

Je bats la peau de l'altambour avec l'agilité de mes doigts : "…Et si beau que me fut le jour"

Je brise le pain de toute chose : "Elévation"

Je change ici de mètre pour dissiper en moi l'amertume : "Une respiration profonde"

Je chante l'homme et ses fins pacifiques : "Pareils à ceux qui s'aiment"

Je chante pour passer le temps : Le Roman inachevé

 J'écoutais les longs cris des chalands sur l'Escaut[2] : "Le printemps", Le Crève-cœur

J'écris contre le vent majeur et n'en déplaise : "Le rendez-vous perpétuel"

J'écris dans un pays dévasté par la peste : Le Musée Grévin, VII

Je crois : Les Adieux

Je crois en toi comme au parfum : "Credo"

Je crois qu'elle m'oublie : "Scène de la vie cruelle"

Je danse au milieu des miracles : "Parti-pris"

Je défais dans mes mains toutes les chevelures : "Matisse parle"

Je demeurai longtemps derrière un Vittel-menthe : "Les mots m'ont pris par la main"

Je dirai la messe d'Elsa sur les marches du .soir : "Introït"

Je donne congé aux patrons : Hourra l'Oural

Je lui montre la trame du chant : Les Poètes

Je marche immobile à travers la durée : "Chanson pour toucher la pierre"

Je me regarde avec horreur : "Bribes"

Je me retourne vers ce siècle et je vois : "Paroles perdues", XII

Je me sens pareil : "L'été pourri", III

Je me souviendrai longtemps : "Réponse aux flaireurs de bidet"

Je me souviens C'était je crois tout près de Saint-Michel-en-Grève : "Classe 17"

Je me souviens de cette ville : "Après l'amour"

Je me souviens d'un air : "Santa Espina"

Je me souviens d'une prison : "Pour toi"

Je me suis promené par la ville : Le Fou d'Elsa

Je me tiens sur le seuil de la vie et de la mort : "Epilogue"

J'empêche en respirant certaines mens de vivre : "Plus belle que les larmes"

Je n'ai de nuit que ton absence : Le Voyage de Hollande et autres poèmes

Je n'aime pas les gens qui crachent dans la soupe : "Faiblement dit"

Je n'ai pas terrassé sous mon genou la Bête : Le Voyage de Hollande et autres poèmes

Je n'ai plus l'âge de dormir : Elsa

Je ne connais pas cet homme : La Diane française

Je ne décrirai pas le premier Que m'importe : "Le premier"

Je ne fais pas le portrait de Fernand Léger : "Fernand Léger"

Je ne parlerai plus ici le langage rimé : "Cantate à André Masson", IX

Je ne pense à rien je sens un à un les plis : Elsa

Je ne récrirai pas ma vie Elle est devant moi sur la table : Le Roman inachevé

Je ne sais pas jouer au golf : Persécuté persécuteur

Je ne sais plus où donner de la tête : "Les rendez-vous", III

Je ne sais quel parfum pathétique et profond : "La nuit de juillet"

Je ne suis pas de ceux qui trichent avec l'univers : Elsa

Je ne t'ai jamais trouvée aussi belle : "Les rendez-vous", II

Je ne t'imiterai point dans ta parole : "Hölderlin"

Je nomme présent ta présence : Le Fou d'Elsa

J'entends j'entends le monde est là : Les Poètes

J'entends la douce pluie d'été dans les cheveux mouillés des saules : "Le mot “vie”"

Je pense à toi Desnos Qu'est-ce : Les Poètes

Je peux me consumer de tout l'enfer du monde : Les Poètes

Je plaide pour les rues et les bois d'aujourd'hui : Les Yeux et la mémoire

Je puis dans mon jardin fleuri de Seine-et-Oise : "Chant de la paix"

Je rêve et je me réveille : "Les lilas"

Je reviendrai dans ma ville majeure : "Chant français"

Je revois la chambre Une chambre N'importe quelle chambre Pas : Les Chambres

Je sais que je vous irrite : "Excuse pour en finir"

Je suis assis au bord des sables : "Strophes des lieux où s'asseoir"

Je suis ce possédé qui joue à pigeon-vole : Le Voyage de Hollande

Je suis ici séparé d'elle : "La première voix"

Je suis la croix où tu t'endors : "Le tiers chant"

Je suis l'hérésiarque de toutes les églises : Elsa

Je suis monté dans le soir : "Sonnette de l'entracte"

Je suis né tout près d'ici sur l'esplanade des Invalides : "Rue de Varennes"

Je suis rentré dans la maison comme un voleur : "Gazel du fond de la nuit"

Je suis sorti de ma nuit : "Ici sais-je si c'est l'Auteur ou le Medjnoûn qui parle"

Je suis un diamant et la vie est la vitre : "Rien ne va plus"

Je suis venu par à travers le pays de nulle part : "Le labyrinthe bleu et blanc", I

Je suis venu vers toi comme va le fleuve à la mer : Elsa

Je t'aime par les chemins noirs : "La Messe d'Elsa"

Je t'aime pourtant : "N'est pas vice"

J'étais allé si loin dans la mer que je me pris : "Celui qui dit les choses sans les dire", VIII

J'étais celle que je suis : "Ritournelle de la fausse Elsa"

Je te parle et tu me fuis : "Le futur vu"

Je te touche et je vois ton corps et tu respires : "Cantique à Elsa"

Je tiens ce couteau dans mon cœur Il bat Pas le couteau le cœur : "Paroles perdues", XI

Je tiens ce nuage or et mauve au bout d'un jonc : "Eclairage à perte de vue"

Je tombe je tombe je tombe : Le Roman inachevé

Je traîne après moi trop d'échecs et de mécomptes : Le Roman inachevé

Jeu de scène : Les Poètes

Jeu des relais de la jeunesse : Mes caravanes

Jeunes gens le temps est devant vous comme un cheval échappé : "La beauté du diable"

Jeunes gens où courez-vous : " Jeu des relais de la jeunesse"

Jeunes gens qui parlez tout bas : Les Adieux

Jeunes raisons vieilles folies : "Romance du temps qu'il fait"

Je vais dire la légende : "Complainte de Pablo Neruda"

Je vais te dire un grand secret le temps c'est toi : Elsa

Je viens frapper à la porte : "La patrie en danger", I

Je voudrais lécher ton masque ô statue : "Fillette"

Je vous écoute dit la voix de cet homme couvert de mouches : "Le dernier venu"

J'ignore tout des heures sans moi : "Chant de la Puerta del sol", II

J'inventerai pour toi la rose : Elsa

Le jour de Sacco-Vanzetti : "Intermède français"

Jour de souffrance : "Tentatives"

Journal de moi : Le Fou d'Elsa

Journal de Zaïd — Au dernier mois de la prime octave : Le Fou d'Elsa

Journal de Zaïd — II y avait deux mois environ : Le Fou d'Elsa

Journal de Zaïd — Je tente de comprendre : Le Fou d'Elsa

Journal de Zaïd — Par la soumission : Le Fou d'Elsa

Journal de Zaïd — Qui parle ainsi : Le Fou d'Elsa

Journal d'on ne sait qui : Le Fou d'Elsa

Journal du diamant (fragments) : Hourra l'Oural

Les jours après les jours passèrent : Le Fou d'Elsa

Jours d'hiver Copeaux : "Pierre fendre"

Le jour se lève sur la Fontaine des Innocents : ""Trois poèmes de l'été 42", III

Jours sans mémoire âtres sans feu mer sans navires : "Olivier Bachelin"

Juillet de la jeunesse : Mes Caravanes

 

 



[1] Poème publié dans le supplément commun de Clarté et de La Nouvelle Critique, deuxième quinzaine de juin 1958.

[2] Le titre de l'index de l'OP est corrigé.